La mobilisation se poursuit dans le département.
Délégations d’établissements
Avant les vacances :
– Une délégation des personnels du lycée Jules Renard a été reçue sur la suppression du BTS électronique et la diminution considérable de la DGH pour la rentrée (environ -150h).
– Une délégation des personnels du lycée Maurice Genevoix a été reçue au rectorat sur la suppression du BAC pro Outillage.
Dès la rentrée : c’est au tour de la délégation des personnels du lycée Raoul Follereau d’être reçu sur la diminution considérable de la DGH (environ -180h).
Pour le moment, aucun changement dans les suppressions de moyens horaires ou de section n’a été annoncé. La mobilisation va donc monter d’un cran.

Nouvelles Actions prévues après les vacances :
Une intersyndicale regroupant en plus de la FSU (SNES et SNUEP) :
Des syndicats enseignants : SDEN-CGT, FO, SE-UNSA,
Des fédérations de parents d’élèves : FCPE, PEEP.
appelle à plusieurs actions dès les premières semaines de la rentrée.
28 février :
Opération établissements morts
dans tous les lycées et lycées professionnels
L’intersyndicale appelle toutes usagers des lycées et des lycées professionnels du département à boycotter les établissements scolaires le 28 février pour protester contre les nouvelles coupes dans les dotations horaires qui sont lourdes de conséquences pour les élèves et la qualité du service public d’éducation :
– suppression de filières entières (BTS électronique au Lycée Jules Renard...)
– augmentation des effectifs par classe (avec des pointe à 39-40 en lycée...)
– regroupement de section et de niveaux incohérents et inefficaces pour les élèves.
– appauvrisement de l’offre de formation : moins d’options, moins de choix de spécialité.
– mobilité accrue pour les lycéens qui devront aller étudié dans un lycée éloigné pour trouver les options supprimé dans leur lycée de secteur.
– moins de personnel pour conseiller les élèves et leur famille sur les choix d’orientation
– suppression de la matière pluridisciplinaire « Travaux Personnels Encadrés » en terminale dès septembre 2005 (et ceci contrairement au discours ministériel : sans aucune création de dédoublement en langue vivante qui voient au contraire dans de nombreux établissements les effectifs des groupes augmenter)
– aggravation des conditions de travail, de la précarité, des suppressions d’emplois des personnels de l’éducation nationale
Les organisations veulent une autre politique permettant de rendre effective une véritable ambition pour les jeunes et le service public. Elles réclament un plan d’urgence pour répondre aux besoins. Elles revendiquent une politique des services publics répondant aux besoins de la société
10 Mars :
GREVE NATIONALE
EDUCATION NATIONALE ET FONCTION PUBLIQUE

