A Montbard, au moins autant de monde que le 7, sinon plus !

A Dijon, le cortège était aussi plus important que le 7 : la foule était plus dense, notamment rue de la Liberté où les trottoirs et la chaussée étaient noirs de monde : 11 000 annoncés par les organisations syndicales !

Quand les premiers arrivaient place des Ducs, la queue du cortège n’avait encore pas quitté la Place de la Libération, c’est à dire que les manifestants faisaient la boucle ! La FSU était bien visible (1000 environ) : même s’il y a eu moins de grévistes dans le 2nd degré , il y en a eu davantage en revanche dans le premier degré où de nombreuses écoles étaient fermées.

Nouveauté aussi : des lycéens de Charles de Gaulle et Montchapet, des étudiants se sont joints à leurs aînés , preuve que la défense des retraites arrive à toucher toutes les générations.

Les gens étaient en colère... La pénalisation des moins riches fait réagir, ainsi que l’atteinte aux retraites des femmes. La mise en place de la réforme des lycées et des autres réformes imposées à la hussarde, faisaient aussi grincer des dents des collègues. Mais ce qui revient dans les commentaires, c’est le refus de rester au travail jusqu’à 67 ans, ou de se voir spolier d’un revenu décent au terme de toute une vie de labeur : on n’est plus au 19ème siècle !

Pourtant certains slogans nous ramenaient au 18ème siècle : rappel de la Révoution Française et de l’abolition des privilèges !

Maintenant, il va falloir tenir le rapport de force, car le gouvernement continue à garder le même discours sur la nécessité absolue de cette retraite et du recul des bornes d’âge (62-67 ans), qui en est le fer de lance.
L’Intersyndicale devrait décider rapidement d’une nouvelle journée de manifestation, avant l’ouverture du débat au Sénat.

Alors rendez-vous dans la rue les jours prochains, pour continuer à défendre nos droits et nos acquis sociaux, dont la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein n’est pas le moindre !