La réforme de Sarkozy a été votée, promulguée, mais aucune loi n’est immuable et celle-ci, comme bien d’autres instituant des régressions sociales, doit être abrogée. Cette revendication s’inscrit dans la continuité de l’opposition farouche des français à la loi sur les retraites manifestée durant ces dernières semaines. Il n’est pas encore temps d’aller négocier des aménagements au nom de l’ensemble des salariés, jeunes, chômeurs, retraités qui se sont mobilisés ces derniers mois.

Alors que partout en Europe les grèves et les manifestations s’expriment contre l’austérité et les régressions sociales, nous pouvons encore nous faire entendre. Il faut préparer les batailles à venir, maintenir la pression sur les politiques pour que ceux qui arrivent, et qui viendront après Sarkozy sachent que nous n’admettons pas cette loi aujourd’hui et que nous ne l’admettrons pas demain.

Une partie de l’intersyndicale départementale, la CGT, la CFDT et l’UNSA, veut négocier à la marge avec le MEDEF le 23 novembre, sur la pause de midi-deux.

La FSU 21 avec Solidaires 21, la CGT transport 21, la CNT 21, un collectif de lutte dijonnais regroupant des étudiants, des collègues non syndiqués, des lycéens, des membres d’associations vous appellent en revanche à ne pas renoncer à faire entendre nos revendications :

la retraite à 60 ans à taux plein, c’est possible et légitime ! Abrogation de la loi !

Soyons nombreux afin de montrer que nous ne tournons pas la page, que nous ne nous résignons pas,
et que nous sommes toujours prêts pour les luttes que ce soit pour défendre les retraites, la fonction publique
ou notre système de protection sanitaire et sociale