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Mobilisation au lycée de Digoin

Par le Journal de Saône-et-Loire

paru le vendredi 11 mars 2011

Le lycée mobilisé

Près de 200 personnes ont manifesté hier après-midi dans les rues de Digoin pour protester contre le projet du rectorat qui prévoit de supprimer près de 72 heures d’enseignement par semaine à la rentrée prochaine.

Conséquence : quatre classes (deux de Seconde, une de Première et une Terminale) seraient supprimées. « Cela conduirait à des classes de 35 élèves de moyenne, 37 pour certaines ! Le redoublement des élèves de Terminal serait interdit », s’offusque Philippe Chaponneau président de la FCPE. Élèves, parents d’élèves et enseignants se mobilisent dans l’espoir de maintenir trois des classes menacées.

La réforme de la section STI suscite l’indignation des enseignants

Dans le cortège qui a sillonné les rues de la ville, les professeurs des matières technologiques étaient aux premières loges. La faute à une réforme de la section STI (sciences et technologies industrielles) qui suscite incompréhension et colère depuis son annonce par le ministère de l’Éducation. « Cette réforme a été faite à la va-vite, les locaux ne sont pas prêts, les enseignants pas formés. c’est n’importe quoi, s’emporte M. Noël, professeur de génie mécanique et productique à Camille-Claudel ».

Le hic, c’est que les élèves devraient plancher sur le nouveau programme dès septembre prochain. « Or, on ne connaît même pas encore les épreuves qui seront présentées au bac ! Comment voulez-vous que les élèves, et leurs parents, s’engagent dans ces conditions ? L’avenir est complètement incertain, ça va nous vider nos filières ». Les enseignants eux-mêmes risquent d’être jetés en pâture dans cette nouvelle filière STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable). « On aura le même niveau de formation que celle qu’on devra enseigner à nos élèves de terminale ! On court à la catastrophe ».

Par Emmanuel Daligand, Journal de Saône-et-Loire du 11 mars 2011

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