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Bonne rentrée 2011 !

Grève le 27 septembre

paru le dimanche 4 septembre 2011

Cette rentrée scolaire va se dérouler dans un contexte difficile. Des suppressions massives de postes à un moment où les effectifs sont en forte hausse dans le second degré, la poursuite de la mise en place de réformes largement contestées et des menaces qui pèsent sur la nature même de notre métier (réforme de l’évaluation des enseignants) ou sur notre temps de travail (rallongement de la durée de l’année scolaire). Toutes ces questions nourrissent la nécessité de réussir la grève du 27 septembre.

Dans l’académie de Dijon, face à l’augmentation du nombre d’élèves, le gouvernement a répondu par plus de 200 suppressions de postes ...

Collèges : 673 élèves en plus 14 postes en moins, 369 HSA en plus

Lycées : 242 élèves en plus, 124 postes en moins, 45 HSA en plus

LP : 719 élèves en moins, 70 postes en moins, 52 HSA en plus

Les stagiaires seront une nouvelle fois accablés : en plus d’une formation réduite, ils devront assurer un service complet ; c’est l’année des 4/3 ! un tiers de formation et 3/3 d’enseignement.

De nombreux collègues sont en service partagé entre deux ou trois établissements. C’est le cas de 55% des TZR en poste à l’année.

Comme le ministère se moque de la qualité de l’enseignement (par exemple il demande à des enseignants d’anglais de faire des lettres, à des enseignants de sciences physiques de faire des maths), il veut réduire voire totalement supprimer le rôle des inspecteurs dans l’évaluation des enseignants pour le confier entièrement aux chefs d’établissement qui n’ont aucune compétences pédagogiques dans chaque discipline.

Le snes-fsu est opposé à l’augmentation du temps de travail des enseignants, au raccourcissement des grandes vacances

Le gouvernement veut supprimer le label ZEP et multiplier les établissements ECLAIR, avec une déréglementation tous azimuts.

Le service d’orientation (CIO) est mis à mal : les COP vont être de moins en moins dans les établissements, leur qualification de psychologue mise en cause, le nombre de titulaires diminue, etc.