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Elections à la Commission Administrative Académique du SNES Dijon (2005-2007)

Appel à candidatures Ecole Emancipée

paru le samedi 19 mars 2005

Appel à constitution d’une liste ouverte Ecole Emancipée
sur les bases suivantes :

1) Bilan 2003 : Les deux dernières années ont été marquées par le mouvement de grève de 2003. La pratique de la lutte a révélé que nous avons eu des divergences non seulement dans les analyses et les perspectives à développer mais aussi dans l’organisation de la lutte. Nous étions pour :
— Développer l’auto-organisation du mouvement avec la mise en place d’une coordination représentative du mouvement ; ce n’est pas un gadget, mais c’est la seule façon pour les grévistes en lutte de garder démocratiquement la maîtrise de leurs luttes.
— Subordonner toute idée de négociation au retrait intégral du projet de loi sur les retraites et aux lois de décentralisation, ce qui supposait de ne pas présenter le report ou l’aménagement de la loi de décentralisation comme un recul significatif.
— Appeler à la grève générale dès le 13 ou le 25 mai pour obtenir satisfaction et par conséquence faire pression sur le gouvernement avec le Bac.

2) L’école que nous voulons est avant tout :
— une école publique et laïque non ouverte aux secteurs marchands, identique sur tout le territoire, de la maternelle au lycée.

3) La loi Fillon sur l’école (et le budget catastrophique de 2005) met en place une école de sélection sociale et fait exploser le collège unique. La mise en place des nouvelles 3èmes fait partie de cette volonté de sélection. Le contrôle continu pour le baccalauréat est une remise en cause de l’examen national. Cette réforme ne saurait être amendée, il nous faut la repousser avec détermination.

4) Pour gagner, il nous faudra :
— faire reprendre la lutte pour l’école par l’ensemble du mouvement social, c’est-à-dire en convergence avec les usagers ; c’est la leçon que nous devons tirer des luttes de 2003.
— faire le lien entre les salariés de l’Education nationale avec les autres salariés, en particulier sur le thème de la précarité.
— avancer d’autres perspectives qu’une juxtaposition de journées corporatistes qui accompagnent et épuisent un mouvement sans volonté réelle de le faire aboutir.

5) La constitution européenne. Les réformes actuelles auxquelles nous sommes confrontés rentrent dans la logique de la mise en place d’une Europe libérale où tout devient marchandise. Nous appelons donc à ce que le SNES se prononce clairement contre la Constitution européenne et appelle à voter Non au référendum prochain.

6) Le droit de tendance est la garantie d’un syndicalisme unitaire, attractif et démocratique. La participation de toutes les composantes du syndicat à ses instances est un moyen de garantir la démocratie interne. Ce droit fait partie de la spécificité de la FSU et doit être préservé.

Nous appelons celles et ceux qui se reconnaissent dans cette analyse à nous rejoindre pour rédiger une plate-forme d’orientation et établir une liste de candidatures au Conseil Académique du SNES.

Thierry Desanti (21), Geneviève Cassier (71), Gérard Cothenet (71), Véronique Martin (21), Marie Saucourt (21), Olivier Thiebaut (21 et 58).

P.-S.

Contacts par courriel :
 Gérard Cothenet ;
 Marie Saucourt.