Quatre collègues organisaient un voyage sur une journée. L’administration locale, contrairement aux autres années, a donné alors aux collègues libérés de cours des propositions de remplacement (dans des classes qu’ils ont ou pas), et leur a demandé de dire s’ils acceptaient ou non de prendre ces classes.

Dès que nous avons pris connaissance de ce document, les collègues ont majoritairement refusé d’entrer en cours pour demander au chef d’établissement de réimprimer un nouveau papier sans plan de remplacement ni sollicitation des collègues.

A 4 jours du départ, les collègues étaient prêts à annuler le voyage si nous n’avions pas satisfaction. Après un quart d’heure de discussion, nous avons obtenu gain de cause.

Mais l’administration a dit qu’elle recommencerait...
... Nous aussi !!

Va-t-il falloir supprimer toutes les sorties, voyages et toutes les actions bénévoles pour qu’enfin on respecte un peu le métier d’enseignant ?

Nous devons 18 ou 15 heures par semaine, à des moments précis dans la semaine, avec des classes déterminées. Accepter une globalisation de nos services sur la semaine ou sur l’année, c’est accepter les pires dérives.

Tenons bon !