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Bilan de la journée du 11 septembre en Saône-et-Loire

Par Bruno Himbert

paru le vendredi 12 septembre 2008

A l’appel de l’intersyndicale de Saône-et-Loire, différents établissements ont adressé au Ministre un courrier décrivant la réalité des conditions de rentrée sur le terrain.

Le Conseil Départemental du SNES réuni à Chalon lui a également adressé une lettre ouverte.

En soirée, le rassemblement départemental a réuni 70 parents et enseignants devant le lycée Hilaire de Chardonnet de Chalon/Saône. (Cf. ci-desous le compte rendu dans
le Journal de Saône et Loire du 12 septembre

).

Cette première journée nationale de mobilisation a été l’occasion de différentes formes d’actions dans toute la France (à consulter dans le document ci-joint)

Rassemblement 11 septembre


Enseignants et parents d’élèves contre les réformes

Décidée par l’intersyndicale, une première journée d’action a été menée hier à Chalon par une cinquantaine d’enseignants et de parents d’élèves. Ils dénoncent « la politique budgétaire menée par le gouvernement ».

Alerter l’opinion publique sur la situation réelle de cette rentrée scolaire 2008-2009, telle était l’objectif de cette première journée d’action menée hier à 18 heures devant le lycée Hilaire-de-Chardonnet à Chalon. Décidée par l’intersyndicale (SE UNSA, SGEN CFDT, CGT SNES FSU, SNUIPP FSU) à laquelle s’est joint la FCPE, cette première action a rassemblé une cinquantaine de parents d’élèves et d’enseignants qui reprochent avant tout au gouvernement de pratiquer « une politique budgétaire et non d’éducation »[…]

La réforme des lycées inquiète les enseignants et les parents d’élèves car selon eux, « elle vise à gagner des heures pour supprimer des postes ».

« Alors qu’Hilaire compte le même effectif que l’an dernier, une classe de seconde et une classe de première ont été supprimées et les élèves se retrouvent à 37 par classe », signale un enseignant. « Au lycée Cassin de Mâcon, 13 classes comptent 35 élèves [1] et les 1res STI ont trois heures de mathématiques au lieu de 4 ». D’autres dénoncent la réforme de la carte scolaire en citant l’exemple de Givry où l’allemand LV2 a été supprimé. « On conseille les élèves d’aller à Chalon s’ils veulent pratiquer l’allemand et aux parents de se débrouiller pour les transports ». « À Navilly, une classe de 1er degré a été sauvée in extremis alors que l’école compte le même effectif que l’an dernier », poursuit un autre manifestant tandis qu’un enseignant de Niepce s’insurge sur la mixité de certaines classes où « génie mécanique et génie électrique sont mélangés alors que le programme n’est pas le même ce qui a engendré des emplois du temps très lourds avec des cours qui s’étirent du lundi matin au samedi midi ». La liste est très longue et les actions envisagées pour l’avenir ne manqueront pas.

C. Zahra, Journal de Saône et Loire du 12/09/08

titre documents joints

Notes

[1Il s’agit en réalité des classes de Seconde du lycée Lamartine