– Le SNES avait posé, en préalable à sa participation aux discussions sur la réforme du lycée, trois conditions : respect de la transparence des débats, possibilité d'aller-retour avec la profession, hypothèses de travail ouvertes.
– Or, il a constaté à plusieurs reprises que les hypothèses de travail formulées par Jean-Paul de Gaudemar n'avaient fait l'objet d'aucun examen en rencontre multilatérale, ni d'aucune communication écrite, alors qu'elles sont présentées dans les médias comme quasi actées et faisant l'objet d'un consensus.
– Le SNES quitte donc ce cadre de discussions dont le seul but semble être de valider une réforme du lycée contraire à l'intérêt des élèves et des personnels.