31 décembre 2005

Départements

Bernard Toulemonde, président du Comité de pilotage

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 Sa carrière :

Bernard Toulemonde était inspecteur général de l’Éducation nationale et membre de l’AFAE (Association des administrateurs de l’Éducation nationale), lorsqu’il a pris sa retraite en avril 2005.

Docteur et agrégé en droit public, chargé de mission au cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy en 1984, il a aussi été directeur des affaires générales au ministère de l’Éducation nationale jusqu’en 1987.

De 1988 à 1992, il a été recteur de l’académie de Montpellier puis de Toulouse avant d’être conseiller auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Culture, Jack Lang, quand celui-ci a succédé à Jospin.

Il était directeur de la DESCO (direction de l’enseignement scolaire) sous Allègre de 1998 à 2000.


 Ses déclarations publiques (extraits) :

B. Toulemonde a déclaré en 2005, dans une interview à l’AEF [1] :

— « Auparavant le syndicalisme enseignant était porteur d’un vrai projet éducatif. Aujourd’hui, les syndicats, en particulier la FSU, n’ont qu’un projet corporatif. C’est devenu une "machine à dire non". Ainsi le SNES est hostile au PPRE (programme personnalisé de réussite éducative), mais que propose-t-il à la place ? Plus de moyens ? Ce n’est pas en augmentant les moyens qu’on augmente la réussite des élèves. »

— « Il faut rénover la carrière des enseignants. Dire que tous les postes ne sont pas équivalents et proposer un profilage des professeurs. Donner des récompenses à ceux qui le méritent et ne plus les rémunérer au barème. Il faut sortir de l’archaïsme d’une gestion de masse qui ne réussit plus. »

— « Il y a quelques points (dans la Loi Fillon) qui sont porteurs d’avenir, à l’instar des nouvelles missions des commissions permanentes, des conseils pédagogiques... »


 Notre commentaire :

Certes, le bonhomme, dans le cadre du Collectif EQNV, semble plutôt ouvert et attentif aux demandes et inquiétudes du SNES et de la FSU, mais nous n’en restons pas moins vigilants et veillerons à ce qu’il reste à la place à laquelle il a été désigné : celle de caution morale et non celle de pilote, encore moins de décideur.