Le 31 janvier, la FSU, la CGT et Solidaire appellent à la grève toutes les fonctions publiques pour :

• l’emploi en exigeant un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois et des créations partout où cela est nécessaire,

• les salaires et le pouvoir d’achat en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d’indice

• l’abrogation du jour de carence

• l’amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.

Il s’agit de peser sur les négociations à venir et en particulier sur la réunion du 7 février prévue avec la Ministre concernant les rémunérations.

Dans l’Éducation Nationale qui n’est plus touchée par les suppressions d’emplois d’enseignant, l’enjeu dépasse cependant le cadre du pouvoir. D’une part, parce que les corps autres qu’enseignants et CPE restent soumis à des suppressions de postes (administratifs par exemple). D’autre part, parce que la crise de recrutement risque de s’aggraver avec l’ouverture de "nombreux" postes aux CAPES et CAPET tant que les rémunérations des enseignants restent figées.

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