2013-2014
Action intersyndicale Fonction Publique à l’appel des organisations CFDT, CFTC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, UNSA
paru le jeudi 15 mai 2014 , par
15 mai : action unitaire
pour nos salaires et pour l’emploi !
Après les annonces du premier ministre qui confirme le gel du point d’indice des fonctionnaires et annonce celui des pensions de retraite et des prestations sociales, il est grand temps de réagir. Nous n’accepterons pas 7 années blanches pour nos salaires !
C’est une décision injuste d’autant que les pertes de pouvoir d’achat sont déjà
lourdes dans un contexte où les inégalités salariales sont grandes, notamment
entre les femmes et les hommes, où 20% des agents sont payés au niveau
du SMIC, où il y a près d’1 million de non titulaires, beaucoup de précarité et
que toutes les qualifications sont loin d’être reconnues. Le gel du point d’indice
pénalise d’abord les jeunes et les personnels les moins rémunérés. C’est
économiquement inefficace !
Qui peut croire que le seul effort des fonctionnaires, comme de l’ensemble
des salariés, et maintenant des retraités, va combler un déficit alors que cela
fait des années qu’ils payent déjà pour enrayer une crise dont les causes sont
liées d’abord à la financiarisation de l’économie. Quant à l’emploi public, si la
FSU acte positivement le maintien des engagements présidentiels en matière
d’emploi pour les secteurs prioritaires, elle considère que le faire par
redéploiement fragilise d’autres secteurs.
C’est pourquoi la FSU rappelle l’urgence à créer les emplois de qualité partout
où cela est nécessaire. Les investissements pour moderniser les services
publics et la fonction publique, pour la rendre plus attractive, sont nécessaires.
Il est indispensable de développer des services publics de qualité et de
proximité pour lutter contre les inégalités et les fractures sociales dans et entre
les territoires.
• Une perte de pouvoir d’achat depuis 2000
équivalente à 2 mois de salaire par an, due à
la faible revalorisation du point et au gel depuis
2010, à l’augmentation de la retenue pour
pension.
• 7 ans de gel du point d’indice, si les
orientations annoncées par Valls se
confirmaient.
• Des règles d’avancement certes respectées
mais dans une grille qui se dévalorise, comme
si l’on remontait un escalator qui descend.
Dans de nombreuses situations, la progression
indiciaire est trop faible pour même compenser
les pertes.
Une revalorisation immédiate du point d’indice
La refonte de la grille pour une meilleure
reconnaissance des compétences et qualifications
L’intégration d’une large partie des primes dans le
traitement indiciaire.
• Des suppressions d’emplois qui continuent
dans les secteurs jugés « non prioritaires »
• Près d’un million de non titulaires
• La précarité vécue par beaucoup
• Des conditions de travail dégradées, d’autant
plus que les méthodes managériales
menacent la cohésion des collectifs de travail
Pour l’éducation, mais aussi pour la santé, la
culture, le logement, les transports, l’énergie...
Le développement des garanties pour les
contractuels
Des perspectives de carrière et de mobilité pour
tous les agents
La possibilité d’exercer des missions de service
public dans des conditions décentes
Les salaires ne sont pas responsables de la crise. Les salaires sont pour l’essentiel dépensés et font vivre une partie importante de
la population ; les salaires et les pensions favorisent la consommation et la relance. Des salaires augmentés, c’est aussi plus de
cotisations et plus de ressources fiscales.
Pour relancer l’emploi dans le secteur privé c’est aux causes de la crise qu’il faut s’attaquer, pas à l’emploi public, pas aux salaires
des agents de la Fonction publique.
tract départemental en PJ