SNES-FSU 58
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paru le samedi 28 août 2021
Une nouvelle fois, la rentrée des personnels de l’Éducation nationale est pleine d’incertitudes encore marquée par la COVID.
Le protocole sanitaire est imprécis et son application est largement renvoyée au local. Par exemple, dans certains établissements, ce sera une classe pour une salle. Dans d’autres, ce sera un enseignant pour une salle. Quid des sorties scolaires pour les élèves sans passe-sanitaire ?
Le baccalauréat a aussi été l’objet d’annonces juste avant les vacances estivales. Un décret et un arrêté publiés au J.O. du 28 juillet 2021 entérinent que 40 % des notes du baccalauréat seront obtenues par contrôle continu. Mais rien n’a encore été annoncé sur ce qui protègera les personnels face à la prévisible augmentation des pressions exercées par les parents d’élèves. De nombreux spécialistes font remarquer que ces choix ne font qu’augmenter le déterminisme social.
Les effectifs classe, quant à eux, vont encore croître suite à la suppression de 1800 postes (ETP) d’enseignants dans le second degré alors que plus de 50 000 élèves supplémentaires sont scolarisés dans les collèges et les lycées en septembre 2021.
En vérité, la seule certitude qui nous est parvenue, lors du rendez-vous salarial de la fonction publique organisé ce 24 juillet, c’est que le gouvernement écarte toute
perspective de dégel du point d’indice pour l’année 2022.
En résumé, une nouvelle année difficile attend les personnels, aussi bien en termes de conditions de travail que de nouvelle baisse du pouvoir d’achat.
Bien loin de cette vision court-termiste, le SNES-FSU appelle à un plan d’urgence dans l’Éducation pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.
C’est pourquoi notre syndicat appelle à se mobiliser dès la rentrée et à se mettre en grève le 23 septembre.