7 décembre, 20 janvier, 10 mars, 3 fois déjà la FSU a appelé à la grève.
La mobilisation a été croissante parce que les revendications sont légitimes :
– contre les suppressions de postes qui compromettent l’avenir
– pour un service public d’éducation qui assure véritablement la réussite de tous.
– pour l’emploi et les salaires

Le gouvernement clame qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses de l’état et on annonce le lendemain une cagnotte de quelques milliards, on découvre que le budget de l’Élysée augmente considérablement...

Enseignants et représentants des personnels, qui vivons des moments difficiles avec la casse du service public d’éducation et la baisse de l’offre d’enseignement, nous peinons à admettre les restrictions du budget de l’Éducation Nationale.

Les dotations pour la rentrée 2005 et la future loi d’orientation sur l’école que l’Assemblée Nationale et le Sénat votent vont dans le sens d’une gestion comptable de l’éducation, avec l’objectif de réaliser des économies sans aucune ambition pour l’école et sans garantie pour les jeunes.

Ainsi dans la Nièvre les suppressions de postes se traduisent sur le terrain :
– moins 13 postes de titulaires dans les collèges du département à la rentrée prochaine.
– plus d’élèves dans les classes : en 4ans, le nombre d’élèves par divisions passe de 22,89 à 23,54 en moyenne et le nombre de classes à plus de 25 élèves est en augmentation.
– fermeture de l’allemand LV1 dans 14 collèges du département, en contradiction avec les objectifs de pratique de la langue allemande affichés au sommet de l’Etat. Et cette fermeture va être officialisée au moment où débute dans les médias une campagne de publicité vantant les mérites de cet apprentissage !

Pour toutes ces raisons, nous appelons toute la communauté éducative à se mobiliser à nouveau pour participer massivement aux manifestations du 2 avril.