Election de la Commission Administrative Académique du SNES Dijon (2005-2007)
Profession de foi et candidatures
paru le vendredi 29 avril 2005
Cette liste ouverte (voir plus bas) est composée de militants se réclamant d’Unité et Action ou de l’École Émancipée ou hors tendance.
Attachés au droit de tendance, nous ne rejetons aucunement le rôle indispensable des courants de pensée dans notre syndicalisme ; dans la situation actuelle, dans notre académie, nous pensons possible de nous regrouper sur des valeurs et des revendications essentielles et de faire vivre ensemble la section académique pour les deux ans à venir. Évidemment, nous entendons travailler aussi avec les élus des autres listes.
Contre une politique de régression sociale
Le gouvernement, poussé par le MEDEF, s’attaque aux conquêtes sociales (services publics, retraites, sécu, RTT, droit du travail, etc.), favorise les plus riches, exclut une part croissante de la population et appauvrit une majorité de salariés.
Pour faire payer sa politique par les chômeurs, les retraités et les salariés, il tente de les diviser et de détruire les statuts. Il renforce aussi son appareil répressif pour faire face aux mouvements de refus de cette politique.
Pour un service public d’éducation de qualité, ...
Comme tout service public, il doit avoir les moyens de se développer et de mieux remplir ses missions ; au contraire, le gouvernement vise à en externaliser certaines et à réduire les crédits des autres.
Totalement opposés à cette logique, nous revendiquons non seulement la restitution de ce qui est supprimé à la rentrée 2005 (postes, options, sections, élimination de certaines langues, TPE...) mais aussi l’attribution des moyens pour répondre à l’ensemble des besoins d’un service public de qualité.
... donc contre la loi d’orientation Fillon
Le service public d’Education ne peut rester en l’état. Il est urgent qu’il se démocratise, combatte la sélection sociale, refuse les filières et paliers d’éviction et permette à tous les élèves d’acquérir une formation sanctionnée par un diplôme reconnu.
C’est pourquoi nous rejetons la loi d’orientation du gouvernement qui ne fixe plus comme objectif collectif qu’un socle commun étriqué et utilitariste, ne vise plus à combattre l’échec scolaire mais se contente de le gérer et d’en faire porter individuellement la responsabilité aux élèves et aux familles.
C’est une loi de reproduction, voire de renforcement des inégalités sociales. Cette loi a certes été votée le 24 mars par le parlement, mais la mobilisation contre ses fondements, contre sa mise en application, c’est-à-dire pour son abandon et pour une tout autre politique éducative doit continuer.
Laïcité, unité du service public
La défense d’un service public d’éducation de qualité, c’est aussi une défense constante de la laïcité contre toutes les tentatives visant à la dénaturer, la vider de son contenu démocratique et à la remettre en cause.
C’est une opposition aux fermetures de sections qui font la part belle au privé confessionnel ou patronal, c’est un refus de tout ce qui tend à faire de l’école une marchandise.
Et c’est, bien sûr, la lutte contre son éclatement. Parce que les services publics doivent participer à la lutte contre les inégalités sociales, parce que, pour ce faire, l’égalité d’accès doit être assurée à tous, le SNES confirmera dans l’action collective son opposition à la décentralisation Raffarin, à tout transfert de missions et de personnels aux régions et départements.
Pour la priorité à l’éducation, contre le tout-sécuritaire
Stigmatisant la jeunesse et les « étrangers non européens », le gouvernement fait du sécuritaire pour impressionner "ceux d’en bas". La politique menée au niveau européen suit les mêmes dérives.
Les lois dites Perben (2002 et 2004) et Sarkozy (2002 et 2003) ainsi qu’un récent projet de loi sur la prévention de la délinquance, loin de s’attaquer aux racines de ce qu’elles prétendent combattre, remettent peu à peu en cause des droits historiquement conquis et ne traduisent que la volonté du gouvernement de taper fort sur quiconque se met en travers de sa route.
Le protocole signé en octobre par les ministres de l’Intérieur et de l’Éducation instaure un policier ou un gendarme "correspondant" pour chaque collège et lycée.
Comment croire un seul instant en la dimension éducative de leurs intentions lorsqu’on constate qu’en trois ans, 30000 aides éducateurs, dont le rôle était précisément de renforcer l’encadrement éducatif des élèves, auront été retirés des écoles, collèges et lycées ?
Le retour de la punition collective à l’école (circulaire parue au BO du 28/10/2004) contrevient au principe de l’individualisation des sanctions et marque le souci du ministre de flatter une partie des enseignants pour trouver des partisans zélés de sa loi d’orientation.
Contre le caporalisme...
La loi d’orientation attaque directement les personnels. A tous les niveaux, dont celui de l’établissement, le SNES cherchera à impulser des ripostes collectives, en cohérence avec les luttes menées contre les heures supplémentaires ou contre les carcans pédagogiques, que ce soit contre le remplacement au pied levé, contre la mise en place du conseil pédagogique conçu comme une nouvelle hiérarchie intermédiaire avec une multiplication de petits chefs exerçant la tutelle pédagogique sur leurs collègues ou encore contre la remise en cause des heures statutaires (labo, cabinet, 1ère chaire, pondération BTS) et leur mutualisation au service des projets du chef d’établissement et du conseil pédagogique par lui désigné.
... et contre la précarité,
Le renforcement des hiérarchies locales se traduit aussi par l’explosion de l’emploi précaire. Les assistants d’éducation, soumis au scandaleux statut qui leur offre, comme alternative, gagner assez pour vivre ou avoir assez de temps pour étudier, mais pas les deux en même temps, sont recrutés localement et privés de nombre de garanties collectives qu’ont les fonctionnaires. Avec eux, le SNES continuera d’agir pour un autre statut au moins équivalent à celui que les MI-SE avaient conquis.
Les MA, contractuels, vacataires vivent des situations de plus en plus dégradées, de plus en plus précaires. Comme l’a récemment voté le congrès académique du SNES, nous revendiquons l’arrêt du recrutement de précaires sous quelque forme que ce soit et la titularisation, sur des postes statutaires à créer, de tous les non-titulaires en poste ou au chômage, sans discrimination de nationalité.
Pour la défense des statuts, des droits et garanties de tous
La volonté gouvernementale de mise au pas des personnels prend de multiples formes liant clientélisme, autoritarisme et arbitraire (notation, évaluation, accès hors classe, nouvelles règles de mutation, etc.) et tend à transformer le métier en cherchant à faire de nous, soit des caporaux, soit des exécutants dociles. Nous ne ferons l’impasse sur aucun de ces aspects.
Réduction de la charge de travail
Réduire les effectifs des classes est nécessaire pour favoriser la réussite des élèves ; elle l’est aussi pour participer à la réduction de notre charge de travail.
Il en est de même de la réduction du temps de travail, qui donnerait aussi aux personnels plus de possibilités pour travailler ensemble et se former. Peu d’entre nous ont vu la couleur d’une RTT : les CPE sont incités à travailler en dehors de leur temps de service, les examens empiètent davantage sur les vacances, un jour férié est supprimé, et la réforme des retraites conduit certains d’entre nous à retarder le départ en retraite.
Salaires et protection sociale
Sur la protection sociale (retraites, assurance maladie), c’est avec l’ensemble des salariés qu’il faudra remettre l’ouvrage sur le métier. Dans la fonction publique, la question des salaires est loin d’être réglée. Si les mobilisations de cette année ont obligé le gouvernement à rouvrir le dossier, elles ne l’ont pas encore contraint à satisfaire les revendications de rattrapage des pertes subies (au moins 5%) et d’augmentation de pouvoir d’achat (150 euros nets par mois sous forme de points d’indice). L’action unitaire doit continuer.
Syndicalisme de lutte...
Tout en continuant d’assurer quotidiennement la défense individuelle de chacun, le SNES a, par sa place de premier plan, de grandes responsabilités pour contribuer à établir le rapport de forces nécessaire à la satisfaction des revendications. Pour les assumer, il doit informer, mener le débat avec les personnels, susciter l’action, soutenir et coordonner les initiatives locales, favoriser l’intégration de nouveaux militants, re-dynamiser les sections d’établissement, faciliter l’articulation de l’activité des sections départementales.
Les AG, locales ou départementales, peuvent être des lieux d’élaboration démocratique des revendications et modalités d’action ; leur coordination, construite avec le souci d’en assurer la représentativité et d’empêcher toute manipulation, est le moyen pour les personnels mobilisés d’être maîtres de la conduite du mouvement.
L’organisation syndicale doit y prendre toute sa place (impulsion, participation avec son expérience militante et sa réflexion collective pour avancer des propositions pour la suite, moyens pour la mise en œuvre des décisions prises démocratiquement par les personnels pour développer leur mobilisation), sans prétendre s’y substituer et sans perdre la responsabilité de ses propres décisions.
... et de transformation sociale
Le cadre fédéral est indispensable pour unifier les revendications et situations de catégories que le pouvoir cherche à opposer. C’est aussi en prenant part au développement de la FSU, ouverte maintenant à l’ensemble des fonctions publiques, en travaillant à l’unité syndicale, en poursuivant son activité dans les domaines internationaux, dont les mobilisations européennes indispensables pour imposer la dimension sociale aujourd’hui absente des projets de l’UE, que le SNES participera à la construction d’un autre monde.
1 | MAURAGE Dominique | - 21 - | Certifiée |
2 | MEUNIER Pascal | - 89 - | Certifié |
3 | HUMBERT Bruno | - 71 - | Certifié |
4 | CHARLOIS Alain | - 58 - | Agrégé |
5 | CINQUIN Jean-Claude | - 21 - | Certifié |
6 | BLANCHARD Marie-Laure | - 21 - | Certifiée |
7 | CHEVIET Isabelle | - 21 - | Certifiée |
8 | BORRAS Fabienne | - 21 - | Certifiée |
9 | MARLIN Pascale | - 89 - | Agrégée |
10 | GRENIER Alain | - 21 - | Certifié |
11 | LAMOTTE Nicolas | - 89 - | C.P. d’Education |
12 | DUCROT Philippe | - 21 - | Chaire Supérieure |
13 | LAPLANCHE Anne | - 58 - | Certifiée |
14 | LARVOR Alain | - 71 - | Certifié |
15 | CROUZET Olivier | - 58 - | Certifié |
16 | ROUGIER Michel | - 58 - | Certifié |
17 | LIODENOT Jean-Jacques | - 71 - | Agrégé |
18 | DAMBRA Marylène | - 71 - | Certifiée |
19 | GIANNUZZI Alfredo | - 21 - | Certifié |
20 | CHYNEL David | - 89 - | Agrégé |
21 | PONCIN Guy | - 71 - | Certifié |
22 | PRESUMEY Roger | - 71 - | Certifié |
23 | DEGRYSE Patrick | - 21 - | Certifié |
24 | FAUVELLE Elizabeth | - 71 - | Agrégée |
25 | RAMAGET-CHARLOT Anne-Marie | - 21 - | Certifiée |
26 | MAILLARD Lucie | - 21 - | Certifiée |
27 | CLEMENT-RIARD Anne-Cécile | - 21 - | Certifiée |
28 | PIOCH Jacques | - 89 - | Bi-admissible |
29 | DESFORGES Joëlle | - 21 - | Certifiée |
30 | MARC Patricia | - 21 - | Certifiée |
31 | MARTIN Yves | - 21 - | Certifié |
32 | PAQUELIER Bruno | - 21 - | Certifié |
33 | FRANCOIS Micheline | - 21 - | Retraitée |
34 | EXERTIER William | - 71 - | Agrégé |
35 | BLANCO Thierry | - 21 - | Certifié |
36 | GAETAN Jean-Paul | - 71 - | Certifié |
37 | BRAYER Alain | - 21 - | Certifié |
38 | LIEGAULT Mathieu | - 21 - | Certifié |
39 | DANESI Jean | - 21 - | Certifié |
40 | CARZON Cécile | - 58 - | C.O.Psychologue |
41 | MOURIES Sophie | - 21 - | Certifiée |
42 | KEMPTON Jacqueline | - 71 - | Agrégée |
43 | ATMANI Abdellatif | - 58 - | Certifié |
44 | CINQUIN Odile | - 21 - | Agrégée |
45 | DECLAS Gérard | - 21 - | Agrégé |
46 | FORGEOT Daniel | - 21 - | Retraité |
47 | CARTAYRADE Lionel | - 58 - | Certifié |
48 | MIACHON Joël | - 71 - | Retraité |
49 | LEMAL Yves | - 71 - | Certifié |
50 | BOISSARD Jean-Marc | - 71 - | Certifié |
51 | SAIMPONT Dany | - 21 - | Certifiée |
52 | PEUREUX Marie-Christine | - 71 - | Certifiée |
53 | COUMBA Hélène | - 71 - | Certifiée |
54 | PROVOST Olivier | - 89 - | Certifié |
55 | MOREL-TRINQUET Patrick | - 71 - | Certifié |
56 | ALIMONDO Jean-Pierre | - 21 - | Certifié |
57 | HOSTEIN Claudine | - 89 - | Certifiée |
58 | SEUZARET Béatrice | - 21 - | Agrégée |
59 | SEVENIER Liliane | - 89 - | Certifiée |
60 | SIRMAIN Jean | - 21 - | Retraité |
61 | PRUVOST Jean-Pierre | - 21 - | Certifié |
62 | THEVENEAUX André | - 58 - | PEGC |
63 | CORDELIER Odile | - 21 - | Certifiée |
64 | MAILLARD Jean-Marie | - 21 - | Certifié |