Les grévistes du 12 mars, rassemblés nombreux en Assemblée générale salle Soufflot à Auxerre, s’étaient donné rendez-vous pour une nouvelle action, en avril ou en mai.
Tous avaient conscience qu’une seule journée d’action ne ferait pas plier le gouvernement, que l’expérience de la grève reconductible de l’an dernier avait laissé des séquelles, ne serait-ce que financières, mais que ne rien faire après le 12 mars était impensable. Avril est passé, les vacances aussi, et voilà mai.
Entre (…)