Le congrès national de la FSU s’est tenu du 2 au 6 février à Perpignan.
Dans l’Yonne, il a été préparé par le congrès départemental le 16 janvier au lycée de Joigny (au fait : merci pour l’accueil des copains du SNES !). La politique gouvernementale, l’état de l’école, la mobilisation du printemps dernier et l’avenir de la FSU ont été au centre des discussions.
Sur ce dernier point, il y a nécessité de débattre entre nous et de ne pas laisser cette question aux seuls « initiés ».

Le congrès national ne prendra certainement aucune disposition décisive (si ce n’est l’accueil de syndicats qui ont quitté la CFDT), mais il importe de préparer l’avenir. La division syndicale, le faible nombre de syndiqués (surtout dans le privé : 5%), la demande d’actions unitaires des salariés, les attaques subies, le champs étroit de syndicalisation de la FSU (qui fait qu’elle est écartée de certaines négociations), etc, font que tout immobilisme est préjudiciable aux intérêts des personnels que la FSU représente majoritairement.

La FSU depuis sa création (après l’éviction du SNES de la FEN) a toujours œuvré dans le sens de la réunification syndicale.

Plusieurs pistes sont possibles :

– Créer une union regroupant les salariés du public et du privé dont le dénominateur commun serait les missions de service public
– Systématiquement travailler plus étroitement avec toutes les autres organisations qui le souhaitent
– Accepter la double affiliation syndicale (ce qui s’est déjà fait dans le passé lors de la création de la FEN en 1948) en attendant la réunification (avec qui ?)
– Appeler à la création d’une grande confédération regroupant par exemple la FSU et la CGT, ou la FSU et le groupe des 10, ou la FSU et ??
– Et tout ce que nous serons capables d’imaginer et d’impulser ensemble !