Edito

Le mois de janvier est traditionnellement celui des vœux et des souhaits pour la nouvelle année.
Nous ne dérogerons pas à la règle et nous vous souhaitons la meilleure année possible pour vous et les vôtres.

Mais il est à craindre que, pour beaucoup, en rester à ce simple stade des souhaits ne suffise pas …
La situation économique du pays n’est guère brillante … à tel point que certains médias établissent des cartes de France des entreprises en difficultés !

Le Président et le gouvernement s’agitent, créent un ministère de la relance, distribuent des milliards aux banques mais poursuivent inexorablement la même politique libérale qui fragilise toujours plus les salariés et détruit peu à peu le lien social. Le projet d’extension du travail le dimanche en est une illustration éclatante !

Dans l’éducation, si les mobilisations de la fin 2008 ont permis quelques reculs de la part du gouvernement (réforme du lycée repoussée, 1500 postes de RASED maintenus …), la politique de suppression de postes continue. Comment comprendre qu’en période d’accroissement du chômage, le gouvernement persiste dans sa volonté de supprimer 13 500 postes à la rentrée prochaine ? Idéologie, nous lance-t-on régulièrement … oui, mais de quel côté ?

Dans ce contexte, la journée interprofessionnelle de mobilisation du 29 janvier est importante : elle a recueilli l’accord de l’ensemble des organisations syndicales et s’accompagne d’une plate-forme détaillée qui propose des solutions.
Dans l’Education, nous nous reconnaissons évidemment dans cet appel qui rejoint beaucoup de nos revendications.

Alors, ne ratons pas cette occasion de dire « tous ensemble », public et privé, que nous attendons une autre société que celle que l’on veut nous imposer.

O. Provost, secrétariat départemental SNES-FSU 89

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