Lycéens, enseignants et autres fonctionnaires étaient au rendez-vous ce 21 janvier pour dénoncer l’entreprise de casse de la fonction publique du gouvernement : suppressions de postes, destruction des statuts, remise en cause des recrutements par concours, remise en cause des missions.

Concernant l’éducation, la dénonciation par les enseignants de la casse de la fonction publique s’articulait autour du refus de la réforme du lycée et de celle de la formation des enseignants, déclinaison dans le monde de l’Education Nationale de la logique de de suppression de postes et de remise en cause des services publics. Les lycéens étaient mobilisés contre la réforme du lycée dont ils ont bien compris les objectifs : ne plus chercher à compenser les inégalités, diminuer l’investissement de l’Etat dans la formation des lycéens sous couvert de "stages de correction de trajectoires".

Cette journée de manifestation était aussi une journée de grève avec une mobilisation forte dans certains établissements du département.

Nul doute que cette journée permet d’envisager une poursuite du combat pour défendre la fonction publique et dans notre secteur pour combattre les réformes des lycées, de la gouvernance des établissements, et de la formation des enseignants. Le SNES58 appelle tous les enseignants à rester mobilisés et à profiter de la période qui s’étend jusqu’au 30 janvier pour interpeler nos concitoyens sur les renoncements inacceptables que sont ces réformes. Le 30 janvier nous connaîtrons un nouveau temps fort avec la manifestation nationale à Paris contre ces réformes et pour une autre ambition pour l’Education Nationale.