SNES-FSU 89
06 52 82 17 54
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paru le vendredi 14 janvier 2005
La section locale FSU, en collaboration avec les parents de la FCPE, a distribué samedi 6 janvier, lors de la rencontre parents-profs, un "carton d’invitation" à la réunion FSU-FCPE sur la loi d’orientation organisée à Fourier vendredi 14 janvier à partir de 18h00.
Mardi 11 janvier sera distribué à tous les élèves (via les cahiers de textes des classes) un courrier commun FSU-FCPE appelant à cette réunion et indiquant les menaces et les dangers que la loi d’orientation fait peser sur la qualité du système éducatif et l’éventail des formations offertes aux lycéens.
Un "coupon-pétition" (voir ci-dessous), alertant sur les mesures qui risquent d’etre en vigueur à la rentrée 2005 dans l’établissement, figure au dos de ce courrier.
Coupon à remettre rempli à votre enfant pour qu’il le donne à son professeur principal ou le dépose dans la boîte aux lettres de la FCPE dans le hall d’entrée du lycée Fourier.
– Suppression du BTS Maintenance industrielle alors que la demande des entreprises est forte pour les jeunes titulaires de cette qualification et alors qu’il existe à Fourier toute la filière (BEP, Bac Pro, Bac STI) menant à ce BTS,
– Suppression d’une classe de seconde ce qui va alourdir encore davantage les effectifs en seconde et alors que la démographie de Fourier montre au contraire (documents de l’inspection académique à l’appui) que les effectifs en seconde à la rentrée 2005 seront stables voire en hausse.
Toutes ces mesures ne prennent en considération que l’aspect cyniquement comptable du système éducatif.
L’objectif du rectorat de Bourgogne est de « rendre » au ministère de l’Education (et donc au budget de l’Etat) 314 emplois d’enseignants du second degré. Peu lui importe si les formations supprimées sont porteuses d’emplois pour les jeunes et si les conditions d’études des élèves seront fortement dégradées. Seules comptent les économies réalisées.
– Je soussigné(e) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
parent l’élève de la classe de . . . . . . du lycée Fourier d’Auxerre,
considère que l’éducation n’est pas un coût mais qu’elle est un investissement que la nation fait dans sa jeunesse.
– Je demande instamment au Recteur de l’académie de Dijon, aux ministères de l’Education nationale et à celui des Finances de donner tous les moyens nécessaires pour maintenir à la rentrée 2005 au lycée Fourier d’Auxerre (Yonne) :
— les 10 classes de seconde ;
— et le BTS Maintenance Industrielle.
