
Ce jour s’est tenu le CSA de rentrée où le DASEN a présenté son bilan de rentrée pour le 1er et le 2d degré. Cela a été pour la FSU l’occasion de faire des remontées de terrain et d’avancer nos revendications (déclaration préalable de la FSU en bas de l’article).
Pour le 2d degré :
Les effectifs
De l’école publique…
La FSU a dénoncé les effectifs pléthoriques à 29-30 élèves par division dans de nombreuses classes du département : Avallon-Les Chaumes, Mallarmé-Montpezat, Villeneuve sur Yonne, Charny, Chablis, Camus, Denfert-Rochereau ou Toucy jusqu’à 32 dans une classe de 6e ! Mais aussi les 23 élèves supplémentaires à Paron à cette rentrée pour une « petite rallonge de 6h ». Nous avons interpellé le DASEN pour savoir ce qu’il allait faire pour que les classes à 30 voire 32 ne soient reconduites l’an prochain…. Aucune réponse à ce jour…
Et du privé
La FSU a aussi dénoncé les effectifs du privé qui s’ils sont aussi nombreux, les IPS sont eux très différents et cela crée un effet de ségrégation sociale, comme par exemple à Saint Jacques à Joigny, à Saint Joseph à Auxerre ou à Sens, avec Saint Etienne, où l’IPS est de 119 contre une IPS de 85,2 pour le collège de Champs-Plaisants.
Si l’on constate une baisse des effectifs du public, qu’en est-il des effectifs du privé et notamment sur l’Auxerrois ? Il faut regarder l’évolution pour voir où vont nos élèves, et donner les moyens à l’école publique de conserver ses élèves. La FSU dit que les moyens baissent pour le public et que le privé peut s’organiser autrement.
VIOLENCE DANS LES ETABLISSEMENTS
La FSU a interpellé le DASEN sur le niveau de tension et de violence dans et devant les établissements, et a soulevé la question des moyens en assistance éducative en dénonçant les pertes d’AED à Fourier-Saint Germain, Janot-Curie, Camus, Vermenton, Villeneuve la Guyard.
DISPOSITIF « coeur de la classe »
La FSU est intervenue aussi pour dénoncer le dispositif illusoire « au cœur de la classe » qui se veut un abécédaire de dites « bonnes pratiques » mais ne donnant aucun moyen supplémentaire si ce n’est quelque PACTES distribués de façon inéquitables. En attendant, les classes restent à 28-30, et on ne voit pas bien comment on va faire des « classes en îlot », par exemple en se faisant a priori accompagner par des IPR de matières non enseignées parfois au collège ! Et tout ça sur des temps de pause méridienne ou le mercredi après-midi.
AESH
Nous avons dénoncé le manque d’AESH, le nombre d’élèves ne bénéficiant pas d’un accompagnement complet ou l’absence de RASED, notamment à Joigny où il n’y a pas de psychologue scolaire. Ces situations provoquent la souffrance des élèves et amènent parfois à la violence (que l’on relève dans les signalements RSST).
La déclaration de la FSU