Plusieurs d’entre vous ont participé au stage Protection sociale organisé par la FSU 89 au mois de novembre 2003. En préalable à ce stage fédéral, la FSU avait convié, la veille, toutes les sections syndicales de l’Yonne à débattre ensemble de ce thème majeur et à dresser les pistes d’un futur travail en commun. Une soixantaine de militants de la FSU, la CGT, l’UNSA, la CFDT et la CFTC avaient échangé leurs points de vue et leurs interrogations et une prochaine rencontre avait été fixée.

Comme convenu, les organisations syndicales icaunaises se sont donc retrouvées le lundi 15 décembre 2003 pour continuer leurs échanges sur ce dossier protection sociale.

Peu de syndiqués avaient répondu à l’appel. Les militants présents ont fait le constat de la difficulté à maîtriser ce dossier complexe et de la nécessité d’échanger et de mutualiser les informations et pistes de réflexion que chaque organisation avait commencé à élaborer.

Un tour de table a permis de cerner les domaines sur lesquels il était pertinent de travailler et d’avancer ensemble ; 3 groupes de travail ont été constitués. Chacun compte des représentants des 5 organisations syndicales, à charge pour les militants présents de répercuter les informations dans leur syndicat.

Plusieurs réunions de travail se sont déjà tenues. Il était convenu que, le lundi 19 janvier 2004, chaque syndicat inviterait ses adhérents à une réunion plénière au cours de laquelle les 3 groupes de travail restitueraient leurs réflexions et débats.

Un cafouillage d’heure (18h, puis 17h, puis 18h…) et de lieu (salle Anna à Auxerre, puis salle Vaulabelle) et une information mal ou pas diffusée par la plupart des syndicats (pas le SNES !!) ont fait que seuls une vingtaine de militants, pour la plupart ceux impliqués dans les groupes de travail, se sont retrouvés lundi 19… Décevant !

Une nouvelle réunion ouverte à tous les syndiqués est donc prévue. Elle aura lieu le jeudi 19 février. Nous connaîtrons alors le contenu du rapport du Haut Conseil à l’évaluation de l’assurance maladie et les premières pistes gouvernementales pour casser ce qui reste de solidarité dans ce pays. Espérons que la hauteur de l’enjeu suscite chez les collègues l’intérêt légitime qu’il mérite : il y va de l’avenir de notre protection sociale.