« Ça m’a fait du bien d’entendre quelqu’un qui avait réfléchi, posait les bonnes questions et cherchait des réponses sans être dogmatique. »

D. H.

« J’ai trouvé le stage très intéressant et instructif et mes collègues de Joigny également. Elles m’ont dit avoir été plutôt "réconfortées" de ne pas être les seules à avoir le même vécu du métier et les mêmes inquiétudes face à l’avenir. »

I. C.

C’est vrai que des inquiétudes, y a de quoi en avoir...
Malgré le bruit que nous avons fait autour du rapport de l’Inspection générale paru en 2005, les résultats des lycées de l’Yonne sont toujours nettement en-dessous de ce qu’ils devraient être (cf. le palmarès des lycées sur le site du ministère).

L’exposé de Roland Hubert, responsable national du secteur Lycée au SNES, sur la manière dont le ministère conçoit l’avenir des lycées est plutôt alarmant :
– Le lycéen français coûterait trop cher (10 000 euros par an) compte tenu de ses résultats. L’approche vise donc à avoir une élite (50% d’une classe d’âge ayant un diplôme universitaire) pour laquelle l’Etat peut investir, les autres n’ayant « besoin » que du socle commun...
– Comme le gouvernement souhaite faire des économies sur les lycées, 2 leviers sont envisagés :

— Moins d’heures de cours par élève

— Faire prendre en charge plus d’élèves par prof : actuellement, la moyenne serait de 24 élèves par h/prof, l’objectif est d’arriver à 30 ! D’où l’une des propositions de l’audit lycée : supprimer les dédoublements... Ben voyons !