SNES-FSU 89
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paru le samedi 2 février 2008 , par
Edito
293 ! C’est le nombre de postes qui devra être supprimé coûte que coûte dans notre académie à la rentrée prochaine. Et dans notre département ? Avec la baisse de la dotation horaire prévue dans le second degré, c’est comme si l’on supprimait d’un trait de plume un établissement entier d’une taille comparable à celle du lycée Jacques Amyot : ce ne sont rien de moins que 63 postes qui vont disparaître …
Et c’est loin d’être fini ! Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), ce sont 160 000 postes de fonctionnaires qui doivent disparaître d’ici 2012, dont la moitié dans l’Education Nationale !
Alors évidemment, cela ne peut se réaliser sans des transformations profondes du système éducatif : le prétexte de la baisse démographique n’y suffira pas.
Mais pas de problème, les pistes à explorer sont nombreuses et les ballons d’essais sont déjà lancés, histoire de voir jusqu’où on peut aller :
Ainsi, par touches successives, on prépare l’opinion publique à accepter des changements dictés uniquement par les choix budgétaires.
L’Ecole de demain apparaît de plus en plus comme un service minimum pour l’Etat – et pas seulement par temps de grève – et plus de servitudes pour ses employés qui devront davantage payer de leur personne, n’est-ce pas, Monsieur le Ministre ?
Et pour mener cette politique, on se targue d’avoir l’aval du suffrage universel.
A méditer lors des prochaines échéances électorales …
Pour le secrétariat départemental, Olivier Provost