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Collège de Briénon : rien ne va plus !

Pourquoi supprimer des heures à un collège en ZEP ?

paru le dimanche 8 février 2009

Les enseignants souhaitent « alerter les parents ». Ils ne veulent pas « accepter qu’une logique d’économie budgétaire sacrifie l’intérêt et la réussite des élèves ! » Conscients que « la situation est malheureusement aussi catastrophique dans les autres établissements », les enseignants entendent « se battre ».
16 professeurs du collège de Brienon qui ont participé à une réunion d’information syndicale, ont manifesté leur « vive inquiétude concernant la dotation en heures-postes de l’établissement » pour la prochaine rentrée scolaire.
Si la perte prévue par l’inspection d’académie n’est que de deux élèves sur les 240 environ que compte cet établissement, ce seraient 15,5 heures dans plusieurs matières qui disparaîtraient de la dotation.
Les conséquences dénoncées par les enseignants seraient que « seuls trois professeurs au lieu de quatre cette année assureront l’enseignement du français au collège en septembre 2009.

Dans toutes les disciplines, les horaires seraient rabaissés aux horaires minimum prévus par les textes officiels, ne laissant aucune souplesse d’enseignement possible dans un collège classé en ZEP : ainsi, en mathématiques et en histoire géographie, les élèves de 5e et 4e perdraient une demi-heure d’enseignement hebdomadaire ; en EPS, les élèves de 5e perdraient une heure hebdomadaire, un groupe de latin disparaîtrait en 3e, le fonctionnement de l’aide individualisée en 6e serait compromis ».
Les professeurs sont aussi « perplexes » sur les prévisions d’effectifs données par l’inspection académique concernant les élèves susceptibles de passer de la 4e à la 3e. Selon elle, plus d’une vingtaine d’élèves choisiraient une autre orientation que ce passage en 3e et ne sont ainsi pas comptés dans les effectifs de l’an prochain. De 74 élèves cette année en classes de 4e, l’inspection d’académie n’en prévoirait plus que 53 en 3e pour la rentrée 2009, avec donc seulement deux classes de prévues.

extrait d’un article de l’Yonne Républicaine