PUBLIC – PRIVÄ’, TOUS DANS LA RUE LE 23 SEPTEMBRE !

Dans un contexte tendu où le gouvernement tente de passer en force sur la question des retraites, il ne faut pourtant pas céder au fatalisme.

Nous devons imposer notre refus du projet gouvernemental qui pénalise la grande majorité des citoyens, lèse en particulier les femmes et les mères de famille, tout en créant les conditions du maintien d’un taux de chômage élevé pour les jeunes sans emploi et les seniors mis sur la touche !

Dans ce projet, les fonctionnaires, dont le salaire est moindre que dans le privé et "gelé" pour les trois prochaines années, devraient payer quand même le prix fort :

– augmentation des retenues pour la pension, donc diminution des salaires nets (rappelons que ces « cotisations » sont purement fictives car nos retraites sont, au même titre que nos salaires, inscrites au grand livre de la dette publique.)

– recul de l’âge légal de départ de retraite à 62 ans, et réduction des pensions par effet mécanique de l’allongement des durées de cotisation : c’est travailler plus longtemps pour toucher une retraite diminuée !

– allongement des carrières jusqu’à 67 ans pour partir en retraite sans décote, mais sans être assuré pour autant de toucher sa pension à taux plein et ce n’est pas fini...il est aussi question de supprimer la CPA !

- de plus, il est question de créer une caisse de retraite pour les fonctionnaires d’Etat, ce serait la remise en cause d’un élément fondamental de notre statut !

D’autres solutions existent pour financer le système de retraites, en taxant le capital par exemple... Pourquoi les salariés et retraités devraient-ils payer 20,2 milliards d’euros quand les plus hauts revenus et les capitaux ne seraient mis à contribution que pour 4,6 milliards ? (à peine 10% des besoins !) : c’est INJUSTE !

C’est INACCEPTABLE et nous devons être nombreux le 23 Septembre à le dire !

RENDEZ-VOUS :

– à DIJON : 14h30 Place de la Libération
– à BEAUNE : 10h30 Porte Saint Nicolas
– à MONTBARD : 17h Place Gambetta

Les combats perdus d’avance sont ceux qu’on n’a pas menés !