La rentrée 2007 a lieu sous les auspices d’une nouvelle annonce de suppression de postes pour l’an prochain. Si l’année dernière s’était terminée sur l’annonce par le chef de l’état de l’abrogation des décrets de Robien après plusieurs mois de lutte, c’est une suppression de postes sans précédent qui a été annoncée par le gouvernement : 11200 emplois supprimés dont 9170 dans le second degré. C’est environ un poste supprimé pour 2,3 élèves en moins dans les lycées et les collèges. Ceci entraînera encore des suppressions de classes et d’options, mais conduira aussi à une montée des heures supplémentaires, en effet sur les 8770 postes d’enseignant et d’éducation dont on nous annonce la suppression, il y a 3500 postes qui sont transformés en heures supplémentaires.

Bref, cette annonce c’est :
– pour les personnels : des conditions de travail dégradées et le pouvoir d’achat qui continuera de baisser, même si cette baisse sera masquée en nous imposant des heures supplémentaires.
– pour les usagers : des classes plus chargées, des options qui disparaissent et des profs moins disponibles.

Dans le département, comme au niveau national nous devons commencer à nous mobiliser contre ce qui constitue une nouvelle saignée pour l’éducation nationale, d’autant que l’abrogation des décrets Robien n’a été que partiellement appliquée, des collègues qui avaient perdu leur poste ou devaient faire un complément de service du fait du décret n’ont pas vu ces mesures annulées, le rectorat ayant préféré distribuer des heures supplémentaires.