Les CA sur la répartition des moyens ont actuellement lieu dans les lycées, et les élus font le constat de dotations horaires étriquées et de ratio d’HSA souvent en augmentation. Ceci provoque des répartitions où des postes sont détruits pour pouvoir distribuer les HSA de la dotation ou parce que la DHG oblige à faire des choix et à renoncer à certains enseignements. Déjà les CA des lycées Alain Colas à Nevers et Maurice Genevoix à Decize ont refusé leur TRMD.

L’an prochain, c’est le nombre d’enseignants qui encadrent les élèves qui va diminuer, et ceux qui resteront en poste seront contraints à moins de disponibilité pour les élèves par le nombre d’HSA qu’on les contraindra à accepter. Dans plusieurs établissements du département (lycée Raoul Follereau, lycée de Decize..), les enseignants prennent collectivement position pour refuser les heures supplémentaires et demandent que l’on transforme ces heures en heures poste. Le SNES 58 invite les enseignants à refuser collectivement les HSA.

Dans les collèges du département la grogne monte en particulier dans ceux dans ceux qui subissent les coupes les plus massives, comme par exemple le collège Adam Billault qui aura perdu 5 divisions en l’espace de deux ans, sur l’autel de la suppression de la carte scolaire.

Pour le SNES 58, ce pilotage du système éducatif par le prisme des objectifs de suppression d’emplois publics conduira à des dégradations dont les élèves seront les premières victimes. C’est au contraire les objectifs que l’on souhaite atteindre qui doivent conditionner l’attribution des moyens, les pays où le système éducatif s’améliore sont ceux qui fonctionnent sur ce modèle. Tous ceux qui ont fait des réformes avec l’idée des faire des économies sur leur système éducatif ont vu celui-ci se dégrader.