SNES-FSU 58
Bd P. de Coubertin
58000 Nevers
03.86.61.18.60
Fil Twitter : @58Snes

Accueil > Nièvre > Actualités > 15 mai, bonne mobilisation dans la Nièvre

15 mai, bonne mobilisation dans la Nièvre

paru le jeudi 15 mai 2008

Le mouvement de grève et de manifestation dans l’Education Nationale a été une réussite dans la Nièvre, où les taux de grévistes dans le département, variables d’un établissement à un autre, sont forts dans le primaire, comme dans le secondaire. Les personnels se sont aussi fortement mobilisés en venant manifester ; la manifestation fonction publique à Nevers a regroupé plus de 1000 personnes, ce qui dépasse les effectifs que l’on rencontre habituellement dans cette ville pour de telles manifestations. Dans le cortège on repérait une majorité de personnels de l’éducation et de lycéens qui, malgré la pluie, avaient commencé à manifester une heure plus tôt en partant du Banlay.

Cette journée est aussi une réussite au niveau national avec plus de 300000 manifestants en province et 60000 sur Paris et avec 55% de grévistes dans le second degré. Ce n’est pas l’écran de fumée lancé par le président de la république sur un projet de service minimum pour le primaire qu’il veut imposer aux communes, qui peut constituer une réponse à l’attente des personnels et des usagers mobilisés aujourd’hui pour que l’on arrête la casse du service public d’éducation. Il est d’ailleurs étonnant de voir que le gouvernement se soucie de l’accueil des enfants durant quelques jours de grève, alors que dans le même temps sa politique de suppression de postes rejette de plus en plus d’enfants de deux ans que de nombreuses écoles ne sont plus en mesure d’accueillir. En tous cas, le président montre qu’il continue à vouloir répondre toujours à côté des vrais problèmes, en parlant de problèmes périscolaires quand, justement, ceux-ci proviennent d’un manque d’écoute des revendications de la communauté scolaire sur le coeur du système éducatif. Il faut donc poursuivre en faisant de la manifestation nationale de Dimanche 18 mai, un nouveau temps fort pour contraindre le gouvernement à négocier sur nos revendications.