– 16000 suppressions annoncées pour 2010 dans le projet de budget, alors que des postes ne sont toujours pas pourvus dans le département et que les remplacements ne sont plus vraiment assurés (le rectorat n’ayant plus de TZR dans certaines matières depuis le jour de la rentrée),
– une mise en application de la réforme des recrutements qui dégrade fortement les conditions d’entrée dans le métier (on passerait de 8 heures de cours par semaine à 12 ou plus pour l’année de stage, et il faudra faire des stages avant le concours qui serviront sans doute de moyens de remplacement et seront sous-payés),
– une revalorisation au point mort puisque le ministère parle essentiellement de payer de nouvelles tâches qui serait confiées aux enseignants,
– une nouvelle réforme des lycées qui contient encore des points que nous avons refusé en décembre dernier,
– et toujours plus de travail demandé à l’extérieur de la classe : organisation de l’épreuve d’histoire de l’art pour le brevet, mise en place de l’évaluation du socle commun de compétences....

Pour le SNES 58, il est nécessaire que la profession se fasse entendre courant novembre avec une grève pour signifier clairement que nous refusons le travail de casse entrepris et mettre en lumière la duplicité du discours gouvernemental qui annonce monts et merveilles pour l’Éducation et, dans le même temps, déstructure toujours un peu plus l’Éducation Nationale et dégrade les conditions de travail des élèves et des professeurs.